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Photo du rédacteurMarie BOUTET

Vous souvenez vous de la dernière fois où votre métier vous a rendu heureux(se) ?


Comment se remémorer ce souvenir ? Quelles émotions ressentez-vous ? …. Et d’où venait cette satisfaction ? Quels éléments y contribuaient ?

Lorsque je pose cette question à mes accompagné(e)s, il y a un silence, la première réponse est un « je ne sais pas ». Depuis si longtemps, le mode pilote automatique est activé et cette question est devenue secondaire voire inexistante. La priorité est donnée aux contraintes diverses tel que payer les factures, assurer le confort des membres du foyer, gravir l’échelle professionnelle et sociale, correspondre au regard des autres et de la société. Intervient aussi le secteur d’activité et le métier : je connais ce secteur, je suis recruté(e) et reconnu(e) pour mes compétences dans ce secteur, j’ai du réseau, etc. et vous dans tout çà … quelles sont vos envies ?



Sur quels critères avez-vous fait vos choix ?

Depuis le début de votre carrière, peut être depuis le choix de vos études, vos leviers de motivation sont-ils toujours les mêmes ? Que recherchiez-vous lorsque vous vous êtes lancé(e) dans cette filière scolaire ? Quels étaient vos objectifs de vie, de carrière ? Sont-ils atteints ou en avez-vous de nouveaux ? Et lors de vos recherches d’emploi ? Beaucoup de questions me direz-vous … l’été est une saison propice pour se les poser. La sérénité, le dépaysement, le temps pour se recentrer sur ce qui est essentiel pour vous, autant de paramètres apaisants qui vous permettent de faire un pas de côté et voir la situation autrement.



Comment me suis-je rendu compte que cette question était centrale ?

Je me souviens d’une bénéficiaire qui butait véritablement sur ces questions. Au bout de quelques séances et d’un travail autour des motivations, CE souvenir d’un ressenti agréable de plaisir au travail lui est revenu. L’expérience avait été de courte durée puisqu’il s’agissait d’un job estival. Rien que d’y penser, son visage s’illuminait, son émotion était grande, les larmes lui montaient aux yeux à se dire que oui elle avait été heureuse au travail à une époque de sa vie et que ce sentiment était doux et agréable. Elle se rendait alors compte qu’un travail qui nous épanouit et nous rend heureux existait.


C’est un exemple parmi d’autres. Il démontre surtout que nous avons en nous ces moments, ces souvenirs. Les réveiller va vous ouvrir de nouvelles perspectives car vous allez pouvoir mettre en lumière et identifier vos leviers d’épanouissement professionnels. Ce peut être les tâches à accomplir, la renommée de l’entreprise, l’ambiance et les collègues, l’utilité de son action, la rentabilité, la construction ou l’aboutissement d’un projet, d’un objet, etc. Les facteurs sont multiples et surtout personnels. Alors, quels sont les vôtres ?



Comment cette étape s'est passée pour moi ?

Lorsque j'ai fait ce travail lors de mon bilan de compétences, je me suis replongée dans de jolis souvenirs. Le premier fut celui d'un de mes étés à travailler bénévolement en centre équestre. J'accompagnais des groupes d'enfants en situation de handicap, des adolescents en réinsertion, des personnes qui souhaitaient s'initier à l'équitation ou simplement faire une balade. De là, d'autres souvenirs sont revenus, de la construction de collaboration clients / partenaires, du conseil, de l'apprentissage et du partage de connaissance, la satisfaction de rendre service, etc. Le fil rouge était toujours l'accompagnement, la transmission, le lien, répondre au(x) besoin(s) d'une ou plusieurs personne(s) de manière concrète.


Lors d’un bilan ou d’un coaching nous pouvons faire ensemble ce chemin dans les souvenirs et mettre en lumière les critères qui constitueront un métier épanouissant pour vous, un métier qui vous donnera l’énergie et le sourire. Si nous en discutions ?


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