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Photo du rédacteurMarie BOUTET

Mon bilan 2022, mes intentions 2023

Comment s’est passé votre mois de décembre ?

Le mien ne s’est pas tout à fait passé comme souhaité … Beaucoup moins de motivation et d’énergie, et de fait moins d’actio, d’activités, et moins de post. Je pourrais mettre cela sur le compte de la fatigue conjoncturelle, inquiétudes personnelles, etc. Nous avons, bien sûr, le droit à une baisse de forme et d’efficacité. La difficulté de l’entreprenariat c’est qu’une période peu active a des conséquences rapidement mesurables. Ce qui m’amène sur le bilan de fin d’année ou comment analyser son année et avancer au mieux. Mandela disait « Je ne perds jamais, soit je gagne soit j’apprends », alors j’apprends ! Puis, nous parlerons des intentions de l'année 2023.


Comment ai-je fait le point en fin d'année ?

Dans l’espace de coworking dans lequel j’ai posé mes valises il y a trois ans, nous avons quelques traditions de fin d’année. La première c’est le bilan de l’année. Cette année j’ai eu l’honneur de l’animer pour six coworkers. Pendant un peu plus d’une heure et demie, nous avons passé en revue notre année 2022, ce qui nous a satisfait, voire rendu fier/ère ou heureux/se, ce qui n’a pas été pleinement satisfaisant (peut mieux faire) et ce qui nous a laissé un sentiment d’inachevé ou un goût amer. De nombreuses émotions se sont mêlées, nous ont bousculés. Cet atelier nous a permis de poser et observer notre année afin de préparer la nouvelle, d’éclaircir nos idées, de mieux visualiser sans condescendance ni auto-flagellation (ce n’est pas le but). L’objectif est d’être honnête et de s’interroger sur les raisons, explorer les ressentis, analyser pourquoi les choses ont bien fonctionné ou non, et quel mot pourrait résumer l’année écoulée. Souvent nous nous apercevons, que, ce qui a moins bien fonctionné trouve une explication implicite. L’exercice le met devant nos yeux.



Verdict ?

Mon propre bilan est mitigé. J’ai de grandes envies sur le papier, mais je m’arrête en plein élan. Entre remettre au lendemain et me saboter : un petit syndrome de l’imposteur qui se manifeste lorsqu’il s’agit de donner de la visibilité à mes prestations. La peur de l’inconnu aussi, prenons l’exemple de la communication sur les réseaux sociaux me semble être un mur insurmontable, parce que je n’ai pas les codes, je ne suis pas assez « marketing » ou « tendance » pour ces médias. Je suis plutôt honnête et directe, je ne vais pas mettre du vent ou des chatons dans mes post juste pour faire du clic …


Autre inquiétude : l’animation d’un collectif. J’ai envie de transmettre et partager, favoriser les échanges. Mais … que puis-je transmettre ? Je suis souvent sollicitée pour mon expérience de reconversion et de création d’entreprise de formation, envie d’en faire un sujet mais crainte qu’elle ne soit pas pertinente. J’ai toujours l’anxiété de me présenter devant un groupe et une fois l’activité lancée je me sens à ma place. Etrange sensation ….

En revanche, je suis fière d’avoir repris le chemin de l’université pour un DU de thérapie brève, pour deux ans, deux après-midis par semaine. De l’apprentissage, de la stimulation, du renouveau, un vrai défi ! J’ai également retrouvé le plaisir d’écrire, pour moi et pour les autres. Le plaisir de poser ses pensées, ses ressentis et partager ses expériences. Cela me permet de prendre du recul et mieux analyser les évènements. C’est libérateur !


Récemment, la question m’a été de la raison pour laquelle j’écris ces postes : pour moi ou pour les autres ? Ma réponse première : pour les deux. Mon interlocutrice m’a suggéré que le style était plutôt personnel et davantage sur le ton d’un journal. Peut-être, je ne peux dire le contraire. Le partage reste mon intention première, alors je vais travailler le style pour qu’il soit moins personnel.



Quelles sont mes intentions 2023 ?

Et nous ouvrons l’année sur autre tradition : les intentions ! Parce que les résolutions résonnent comme une injonction, elles ne nous donnent pas le même élan. Alors depuis trois ans, nous posons des intentions, afin d’être davantage alignés sur nos envies, nos ressentis, nos activités et leur rentabilité. Le mot n’est pas joli, mais nos activités aussi bienveillantes et stimulantes qu’elles soient, ont aussi pour objectif de payer les factures et nous faire vivre. Lors de cet atelier, nous définissons LE mot qui nous accompagnera tel un fil rouge tout au long de l’année. Il nous permet de nous mettre en mouvement, de reprendre de l’énergie lorsque celle-ci vient à manquer. Cette année mon mot sera épanouissement, dans le sens de l’accomplissement, d’être aussi bien dans ma tête que dans mon corps.

Mon intention première est d’écouter et faire confiance à mon intuition, parce que oui elle a toujours raison, c’est elle qui me connait le mieux, elle vient du plus profond de mes tripes ! Ma deuxième intention de trouver de la sérénité en cherchant l’équilibre entre le temps investi et la rentabilité financière, une santé apaisée, ma troisième intention est de me lancer de nouveaux défis. L'année s'annonce donc riche, l'énergie est remontée, l'envie aussi. Alors je me retrousse les manches et c'est parti !


Et vous, comment avez terminé votre année 2022 ? Comment abordez-vous 2023 ? De quoi avez-vous envie ? Avez-vous trouvé votre fil rouge pour cette année ?


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